Les jardins entouraient le Temple de leurs flaques de lumière se reflettant sur l'eau des innombrables vasques, fontaines et bassins. Partout des roses, plantes vivaces qui percaient le sol durci par des années de Tal, montaient à l'assaut des colonades et des tonelles de pierres. Les chardons et les ronces, très fragiles, étaient beaucoup plus discrètes, au grand damne des jardiniers qui ne cessaient de tailler les roses autour d'eux pour leur faire de la place.
Dans cet écrin de pétales de velour et de dars acérés, des chemins dallés de grands pierres lissées par les années trouvaient un passage vers les grandes chutes d'eau qui se faisaient discrètes et silencieuses, néanmoin puissantes et impressionnantes en tombants sur des plansinclinés recouverts de crystal sculpté qui parraisait se mouvoir sous les remous incessants des cascades.
Beaucoup de banc et de sièges de pierres étaient pausés dans les endroits les plus tranquils, sous les massifs de roses tombants des sculptures ou les petites grottes discrètes aménagées sous les vasques et les bassins.